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Merveilleux signe de la crèche

C'est une belle tradition que de se préparer à célébrer Noël en construisant la crèche pour y disposer les santons.

 

"Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l'événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie.
La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture. En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l'humilité de Celui qui s'est fait homme pour rencontrer chaque homme.
Et, nous découvrons qu'Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.

Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. "
(Pape François, lettre apostolique ADMIRABILE SIGNUM)

 

Voici dans la circonstance, une prière écrite par Michel Cool, journaliste :

 

 

J'ai demandé à l'âne de me donner la force de porter mes soucis et les inquiétudes de mes amis, tous ces ennuis qui pèsent sur mes épaules.

 

J'ai demandé au bœuf de me procurer sa chaleur
pour que je puisse me réchauffer à son souffle des rigueurs de l'hiver
et me consoler des séparations.

 

J'ai demandé au mouton de ne pas être un mouton de Panurge qui suit bêtement le troupeau, mais un fidèle du Bon Berger qui guide vers les verts pâturages;
un mouton qui se méfie du faux berger, de l'imposteur et du facteur de fausses nouvelles.

 

J'ai demandé au berger de m'apprendre à lire dans la nuit le message des étoiles
qui m'indique comment garder le cap de l'Espérance
et suivre la route de la vraie Joie, de la seule Joie.

 

J'ai demandé à Joseph de me garder d'éclater en colère
quand les choses ne vont pas dans mon sens,
et de m'aider à ce que je me laisse plutôt garder par le silence de la patience et de la paix.

 

J'ai demandé à Marie de me pourvoir du courage de la nuance
quand je juge les autres et les événements.
Elle qui ne comprit pas toujours les agissements de son Fils,
qu'elle m'instruise de sa sagesse consistant à faire la part des choses
sans perdre de vue l'essentiel et en faisant confiance.

  

J'ai demandé à la mangeoire encore vide de me recueillir tel que je suis,
pauvre, nu et désarmé face au cosmos et au grand mystère de l'homme.

 

 

Christian Le Borgne, curé